L’attention du monde
s’est concentrée, à juste titre, sur les retombées de la frappe de représailles
de l’Iran contre Israël les 13 et 14 avril 2024. L’objectif de l’Iran
en lançant l’attaque était d’établir une posture de dissuasion conçue pour
avertir Israël et les États-Unis que toute attaque contre l’Iran, que ce soit
sur le sol iranien ou sur le territoire d’autres nations, déclencherait des
représailles qui infligeraient plus de dommages à l’attaquant que l’attaquant
ne pourrait espérer infliger à l’Iran.
Pour parvenir à ce
résultat, l’Iran a dû prouver qu’il était capable de surmonter les
systèmes de défense antimissile balistique d’Israël et des États-Unis qui
étaient déployés en Israël et autour d’Israël au moment de l’attaque.
C’est ce que l’Iran a
été en mesure d’accomplir, avec au moins neuf missiles frappant deux bases
aériennes israéliennes qui tombaient sous le parapluie protecteur du bouclier
de défense antimissile israélo-américain.